La crise financière internationale menaces et contraintes

Université Moulay Ismaïl

Faculté des Sciences Juridiques,
Economiques et Sociales

Mémoire de licence en sciences économiques et gestion
Sous le thème :
La crise financière internationale menaces et contraintes
La crise financière internationale menaces et contraintes

Encadré par :
M. Moustapha OUHANNOU
M. Abdelrhani BOUAYAD

Préparé par :
B. Zineb & H.Loubna & H.Aicha

Année universitaire :
2009-2010

Introduction

I. Définition de la crise

Le mot « crise » est souvent utilisé comme le synonyme d’une maladie, il peut être utiliser dans plusieurs domaines mais ce qui nous intéresse c’est l’origine économique qui permet de rassembler provisoirement les crises sous un même concept générique, celui «d’une rupture d’équilibre, d’un craquement suivi d’une chute; chute de l’activité productrice, des échanges, des profits, des salaires, des cours de Bourse; mais montée des faillites, du chômage, des suicides».

C’est sur ce trajet descendant que les souffrances se déclarent en symptômes, que l’accident conjoncturel devient révélateur de dysfonctions affectant des structures et que les pires prémonitions se font jour.

Cependant la crise économique est le fait d’un ensemble des ruptures et des déséquilibres économiques notamment des déséquilibres de système financier qui entraîne une crise de type financière.

Le terme crise financière s’emploie pour désigner un ensemble assez large qui inclut notamment les crises du change, les crises bancaires et les crises boursières.

Mais le terme est également utilisé pour désigner les crises de la dette publique. Une crise financière peut concerner seulement quelques pays, ou , initiée dans un pays, peut s’étendre par contagion et devenir international et ralentir ainsi l’économie mondiale.

Une crise financière ne concerne dans un premier temps que les marchés financiers, son aggravation conduira à des effets néfastes sur le reste de l’économie, entraînant une crise économique, voire une récession. Ces effets sont généralement un resserrement du crédit et donc une baisse de l’investissement, une crise de confiance des ménages.

Les crises financières se répètent, montrant à chaque avènement, une similarité fondamentale de leurs origines et de leur déroulement, mais aussi leur caractère spécifique. Toute crise financière prend l’une au moins des trois formes canoniques que l’histoire nous a fait connaître régulièrement depuis le 19ème siècle.

La première de ses formes , et la plus ancienne, est la crise de spéculation. Pourquoi les actifs patrimoniaux (actions, immobilier, or…) peuvent-ils faire l’objet de bulles spéculatives ? Parce que leur prix, au contraire de celui d’un bien ou service industriel ou commercial reproductible, ne dépend pas de leur coût de revient.

Pour peu que les informations ne soient pas bien partagées (entre le prêteur et l’emprunteur, l’actionnaire et le management, ou entre les acteurs de marchés eux mêmes) et que le futur soit difficilement probabilisable, ces asymétries d’informations et cette incertitude fondamentale favorisent le mimétisme des acteurs.

Il est alors, en effet, très difficile de connaître la valeur fondamentale de l’actif considéré, et, de ce fait de parier sur elle. En ce cas, le sens du marché est donné par les autres, car il est le pur produit de l’expression de l’opinion majoritaire qui se dégage alors.

Les acteurs s’imitent donc rationnellement, afin de tenter d’anticiper et de jouer les tendances du marché, de façon totalement autoréférentielle. Ainsi, peuvent se développer des bulles spéculatives fortes et durables.

Ainsi, ces bulles crèvent-elles soudainement, avec le retournement de l’opinion majoritaire, dans un mouvement encore plus fort que celui qui a caractérisé la phase précédente.

La deuxième forme , la crise de crédit, quant à elle, vient du fait que, dans une période longue de croissance, tous (banques et emprunteurs) oublient progressivement la possibilité de survenance des crises et finissent par anticiper une expansion sans limite.

Dans cette phase euphorique, le niveau de levier (dettes sur niveau de richesse ou de revenus pour les ménages ou d’actif net pour les entreprises) finit par s’accroître déraisonnablement. La situation financière des agents économiques s’avère très vulnérable lors du retournement conjoncturel suivant.

Bien souvent, pendant cette phase, les prêteurs diminuent dangereusement leur sensibilité au risque et acceptent, par le jeu concurrentiel, des marges qui ne couvriront pas le coût du risque de crédit à venir.

Aussi, lorsqu’advient la crise suivante, les prêteurs (banques et marchés) reconsidèrent-ils brutalement le niveau de risque encouru, et par un effet symétrique du précédent, inversent-ils fortement leur pratique d’octroi du crédit, jusqu’à provoquer un « crédit crunch », qui va lui-même renforcer la crise économique qui l’a suscité.

Troisième forme canonique de la crise : la crise de liquidité. Lors de certains déroulements dramatiques des crises financières, une défiance contagieuse apparaît, comme dans la crise financière et bancaire que nous connaissons aujourd’hui.

Cette défiance induit pour certaines banques une course fatale de leurs clients aux retraits des dépôts. Elle peut également conduire à une raréfaction, voire une disparition, de l’intention des banques de se prêter entre elles, de par la crainte de faillites bancaires en chaîne.

Mais cette illiquidité du marché du financement interbancaire – sans interventions des Banques Centrales en tant que prêteurs en dernier ressort – produit les faillites tant redoutées. En outre, d’autres formes d’illiquidité peuvent se produire.

Certains marchés financiers, liquides hier, peuvent se révéler soudainement illiquides, tant la notion de liquidité de marché, comme l’a analysé André Orléan, est là encore hautement autoréférentielle. Un marché n’est liquide que si tous les acteurs pensent qu’il est tel.

Si une méfiance sur sa liquidité s’installe, comme sur le marché des ABS récemment par exemple, tous les acteurs se trouveront alors vendeurs pour sortir de ce marché, provoquant du même coup, de façon endogène, son illiquidité.

Ces trois types de crises s’entrelacent souvent et s’entraînent mutuellement dans une situation qui devient alors très critique. La grande crise qui s’est faite jour en 2007 est la combinaison de ces trois formes. Une bulle spéculative immobilière tout d’abord, notamment aux Etats-Unis, au Royaume Uni et en Espagne.

Une crise du crédit ensuite, due à une hausse dangereuse du taux d’endettement des ménages dans ces mêmes pays, et à un effet de levier très élevé des banques d’investissement, des entreprises en LBO et des hedge funds notamment. Une crise de liquidité, enfin, des marchés de produits de titrisation et du refinancement interbancaire.

L’un des plus grands historiens de la finance est l’économiste américain Charles Kindleberger qui dresse l’inventaire des crises financières depuis le 17e siècle dans “Une histoire de la finance”. Selon cet auteur le cycle financier se déroule en cinq phases: essor, engouement et emballement, peur et désordre, consolidation, redressement.

II. Historique de la crise financière

Le monde entier a connu ces derniers siècles plusieurs ruptures économiques, dont l’influence se diffère de l’une à l’autre .On cite parmi ces ruptures les plus importantes :

La crise économique des années 30 qui se caractérise par deux grands traits : la surproduction et la spéculation. La crise qui se résulte de la 2éme guerre mondiale et, la crise pétrolière des années 70 qui a connue une hausse rapide et très forte du prix du pétrole et également le kruch internet des années 2000.

A. La crise économique de 1929

Elle a débuté par un krach boursier sans précédent aux Etats-Unis, entraînant faillites et chômage de masse à travers l’ensemble des pays industrialisés. Tout commence le jeudi 24 octobre 1929 à la Bourse de New-York : 13 millions d’actions sont jetées sur le marché mais faute d’acheteurs, les cours s’effondrent.

La panique se généralise, investisseurs et curieux se précipitent à la Bourse, tandis que le “je vends” des courtiers s’amplifie. Vers midi, le Dow Jones perd 22,6%. En quelques heures, des milliers de porteurs se retrouvent ruinés.

La légende veut qu’en fin de matinée 11 spéculateurs se suicident en sautant des gratte-ciel de Manhattan. Au total, entre sept et neuf milliards de dollars de l’époque s’évanouissent durant cette seule journée.

La Bourse s’effondre de 30% en octobre et de 50% en novembre. Les pertes totales atteignent 30 milliards de dollars soit dix fois le budget fédéral et plus que les dépenses américaines lors de la Première Guerre mondiale.

Le “jeudi noir” est resté ancré dans la mémoire collective, le spectre de 1929 venant à nouveau hanter les esprits à chaque frémissement d’une place boursière. Cette débâcle financière annonçait et aggravait la Grande Dépression aux Etats- Unis et en Europe.

Pourtant, depuis le début des années 1920, l’économie américaine est florissante, portée par une hausse des profits des entreprises et du cours des actions. Beaucoup d’Américains possèdent des valeurs boursières, persuadés de réaliser facilement d’énormes gains.

Wall Street atteint son plus haut niveau historique le 3 septembre 1929. Les spéculateurs n’ayant pas les moyens de jouer font leurs transactions à crédit ou sur dépôt d’autres titres qui servent de garantie. Personne ne réalise que les valeurs boursières sont surévaluées, Wall Street perd tout contact avec la réalité économique.

Le “jeudi noir” qui sonne le glas de cette période spéculative se répercute sur toutes les places financières à commencer par Londres. Au printemps 1930 la récession s’installe aux Etats-Unis, entraînant la baisse de la production, des faillites et sa conséquence la plus dure: un chômage massif.

Ce qui n’est à l’origine qu’un accident boursier se transforme rapidement – en une crise internationale d’une formidable intensité, la plus grave qu’ait connu l’économie capitaliste.

En raison du poids économique des Etats-Unis (45% de la production industrielle mondiale), la Grande Dépression des années trente contamine l’ensemble des économies occidentales.

Le redressement des Etats-Unis est entrepris en 1933 avec le New Deal, politique interventionniste du président Franklin Roosevelt.

En Allemagne, la crise économique et sociale accélère la chute de la République de Weimar et profite aux nazis qui prennent le pouvoir et relancent l’activité par des grands travaux et un intense réarmement militaire.

B. Le choc pétrolier de 1973

En octobre 1973, lors de la guerre du Kippour, les pays arabes membres de l’OPEP annoncent un embargo sur les livraisons de pétrole contre les Etats “qui soutiennent Israël”. Etant donnée la très forte demande de pétrole dans les pays industriels, le prix du baril de pétrole passe de 3 dollars à 10 dollars, entre octobre et décembre 1973.

Cette hausse ne fait qu’amplifier l’inflation provoquée aux États-Unis par la croissance de la masse monétaire pour financer la guerre du Vietnam. Cette forte hausse du prix du pétrole creuse les déficits extérieurs des pays consommateurs.

Mais la “facture” pétrolière est rendue moins lourde, car les pays producteurs replacent les pétrodollars dans les circuits économiques des pays industriels et achètent à ces derniers des biens d’équipement.

Partout, les gouvernements acceptent des déficits budgétaires et des niveaux d’inflation importants pour amortir la récession. On entre alors dans une période de stagflation.

C. L’éclatement de la bulle internet

Le krach internet des années 2000 à 2003, qui a vu l’effondrement des valeurs technologiques et internet, n’est pas sans analogie avec la crise boursière provoquée par le krach de 1929.

Comme lors de la crise de 1929, la baisse a débuté à l’issue d’une longue période de hausse et de spéculation intense qui avait commencé dans la première moitié de la décennie 1990, faisant culminer le CAC 40 à 6944 points le 4 septembre 2000.

Cette période de hausse s’est soldée par l’éclatement de la bulle. Celui-ci a pris la forme d’un long krach des valeurs technologiques qui s’est étalé sur près de 3 ans. Le NASDAQ s’effondre.

Cette chute se répercutera sur tous les marchés. A Paris, le CAC 40 entame en septembre 2000 une dégringolade accentuée par les attentats du 11 septembre 2001. Elle ne s’achèvera qu’en mars 2003, l’indice atteignant 2403 points le 12 mars 2003 (soit une chute de 65% en deux ans et demie).

D. La crise financière actuelle

Par ailleurs, la crise que tout le monde considère comme financière est venue en fait d’abord de la sphère réelle et devait y retourner parce qu’elle était la conséquence d’une surconsommation incontrôlée des ménages américains et autres européens.

En effet, la société américaine à l’image de son gouvernement consommait au delà de ses capacités réelles appliquant la même philosophie que ses gouvernants, à savoir: “le gouvernement américain dépense bien plus que ce qu’il produit (le dollar étant bien accepté par tous comme devise mondiale alors autant en imprimer et faire supporter le déficit aux autres) alors il serait possible que la société américaine en fasse autant et que la finance américaine se refinance chez les autres (des crédits pour rembourser d’autres crédits, des titres pour mobiliser des créances, les intérêts faisaient oublier le capital).

Donc, on voit clairement que la crise est générée par la sphère réelle de l’endettement immobilier excessif et de la surconsommation des ménages, ensuite, elle s’est transformée en crise financière via les titres et les produits financiers.

Ce qui nous laisse dire qu’elle va faire chemin inverse et retourner à la sphère réelle mais cette fois-ci l’effet de levier ne sera pas de la partie, ce sera plutôt l’effet de massue qui jouera pleinement (le boom et le contre-boom).

Nous pouvons conclure que la crise financière ne pouvait pas se contenter uniquement de la sphère financière et les responsables politiques et financiers devraient le savoir.

  • Les racines profondes de la crise

Depuis de nombreuses années, les observateurs n’ont pas manqué de mettre en garde contre les risques résultant du creusement du déficit extérieur américain. Celui-ci est parfois lié à l’aggravation du déficit budgétaire, mais il découle, plus fondamentalement, de la poussée de l’endettement des ménages.

Année après année, une chute du dollar a été annoncée par certains comme une conséquence inévitable de la perte d’appétit des non-résidents pour continuer à couvrir le déficit.

En fait, la dépréciation de la devise américaine, enregistrée dans les dernières années, s’est effectuée de manière assez progressive et pas forcément vis-à-vis des monnaies des pays qui présentaient les excédents les plus élevés vis-à-vis des Etats-Unis.

Par ailleurs, le recul du dollar a eu pour effet de stabiliser la position extérieure nette des Etats-Unis. Les engagements de ces derniers vis-à-vis de l’extérieur sont essentiellement en dollars, tandis que les avoirs américains sont libellés dans différentes devises.

Dès lors, la baisse du billet vert vient gonfler la valeur de ces avoirs en dollars, d’où cette stabilisation. Certains, au premier rang desquels B. Bernanke, ont attribué la responsabilité du creusement du déficit externe à l’insuffisance de la demande interne des partenaires commerciaux des Etats-Unis, l’excès d’épargne domestique sur l’investissement se traduisant automatiquement par l’élargissement des excédents, donc de leur miroir, le déficit courant américain (le fameux savings glut).

Avec quelque recul, la crise actuelle, qui dépasse largement le marasme immobilier et la question du subprime, c’est comme une crise profonde de la titrisation, peut-être considérée comme le résultat des déséquilibres globaux. Schématiquement, le déficit américain trouve sa contrepartie dans l’excédent dégagé par le monde émergent.

Compte tenu des régimes de change en vigueur, très éloignés du flottement qui permettrait une appréciation suffisante pour résorber les déséquilibres, les pays émergents ont accumulé d’énormes réserves officielles, bien au-delà des montants que l’on pourrait considérer comme nécessaires pour faire face à une éventuelle crise de change.

Ces réserves sont placées en titres publics américains, treasuries et agencies. Conjointement au carry trade, lié à l’existence, jusqu’à une période récente, d’écarts de taux élevés entre certains pays (tels la Suisse ou le Japon) et les Etats-Unis, ces placements ont exercé une pression baissière sur les taux de marché américains (le fameux “conundrum” par lequel on a désigné le manque de réaction des taux de marché à long terme par rapport aux taux monétaires).

Les placements sous forme de dépôt, en accroissant la liquidité bancaire, ont par ailleurs favorisé la distribution du crédit.

Ces phénomènes ont naturellement stimulé l’endettement et le gonflement du prix des actifs, Bourse et immobilier. La faiblesse des taux d’intérêt et l’effet de richesse, qui s’est traduit par de fortes ventes nettes d’actions et par l’extraction de liquidité à partir des biens immobiliers, ont stimulé la demande et, partant, les importations.

Celles en provenance des pays émergents ont couvert une part croissante de la demande interne et favorisé (ces importations provenant de pays à bas coûts) la maîtrise de l’inflation.

Par ailleurs, la baisse du dollar n’a pas eu l’effet que l’on pouvait escompter sur le prix des importations en raison du comportement de marges des fournisseurs (pricing to market).

Enfin, l’offshoring et l’intensité de la concurrence ont favorisé la maîtrise des coûts salariaux, le pouvoir d’achat des rémunérations étant, toutefois, stimulé par la pression modératrice des importations (l’effet Wal-Mart).

La conjonction de ces phénomènes a permis de contenir l’inflation et a débouché sur le maintien d’une politique monétaire accommodante (celle-ci ne cible pas les prix d’actifs).

A titre d’illustration, en 2006, les taux courts réels, calculés sur la base du déflateur de la consommation (la mesure préférée de la Fed), sont restés bien en deçà de ceux enregistrés au même stade du cycle dans les phases d’expansion antérieures.

S’il est justifié d’abaisser les taux de façon rapide et conséquente lorsque apparaissent des craintes de déflation, comme le montre a contrario l’expérience japonaise des années 1990, il semble assez clair que les taux sont restés trop longtemps trop bas. Ils ont ainsi, comme on l’a vu, stimulé l’endettement et la recherche de rendement et favorisé, du même coup, le gonflement de bulles, qui s’est interrompu avec la crise actuelle.

III. Intérêt théorique et pratique de la crise financière

C’est la deuxième fois en un siècle que le monde est confronté à une crise financière majeure; il s’agit, cette fois, d’une crise véritablement mondiale ayant débouché sur une récession, ce qui a entraîné une augmentation significative du chômage.

Plusieurs écritures ont été avance à-propos de question de la crise financière et ses répercutions sur l’économie mondiale, les gouvernements et les ministères de finance ainsi que des institutions financières ont réagi pour confronter et prendre en charge d’une nouvelle politique par la réalisation des analyses et des études expliquant les causes et l’évolution de la crise et la situation récente et future de chaque gouvernance.

Les ministères de finances, des institutions financières tel que le FMI dans chaque pays ont fait des études et des analyses afin de métriser les causes et surmonter les dégâts et prévoir des solutions.

L’IRES par exemple a présenté le Mai 2009 un rapport sur la situation au Maroc sous le titre de : « le Maroc face à la crise financière et économique mondiale ; Enjeux et orientations de politiques Publiques » ainsi que d’autres écritures.

Également le ministère français a présenté un rapport sur la crise financière.

Ainsi que les médias et la presse ont suivi la crise jour le jour, des milliers d’articles et revues sont écrits à propos, les économistes les professeurs ont aussi présenté des analyses et des rapports expliquant les origines et les causes des cette crise(les documents et les articles qu’on avait utilisé dans ce mémoire sont des exemples de ces analyses).

Dans ce cadre, plusieurs textes juridiques et réglementaires par tous dans le monde ou encore des projets de loi ont été modifié suite à la situation conjoncturelle dont les banques et l’institution se trouve bloquée notamment dans le secteur immobilier qui avait connu une perturbation profonde, comme le cas d’exemple ; en France le projet de loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion, ainsi que le projet de loi de régulation bancaire et financière…

Tous le monde réagi et pose la question: les gouvernances amorcent-elles ses sortie de crise?

Problématique

On dit souvent que le capitalisme est synonyme de crise, qu’il se nourrit des crises qu’il provoque, ou encore que sa « faculté d’adaptation » est sans limites, laissant ainsi entendre qu’il est indestructible.

En réalité, il faut distinguer les crises cycliques, conjoncturelles (on connaît les célèbres cycles de Kondratieff), et les crises systémiques, structurelles (comme celles qui ont eu lieu entre 1870 et 1893, lors de la Grande Dépression de 1929, ou entre 1973 et 1982, lorsqu’un chômage structurel a commencé à apparaître dans les pays occidentaux).

Avec la crise financière actuelle, il ne fait pas de doute que nous sommes devant une crise structurelle, correspondant à une rupture de la pertinence logique et de la cohérence dynamique de l’ensemble du système.

Venant après la crise du marché des actions de 1987, la récession américaine de 1991, la crise asiatique de 1997, l’explosion de la bulle des valeurs Internet de 2001, cette crise, beaucoup plus forte que les précédentes, est de toute évidence la plus grave que l’on ait connue depuis les années trente.

Dans notre projet de fin d’étude de la 3éme année universitaire qui s’articule sur la crise financière actuelle, ces causes et ces conséquences et ces effets sur l’économie mondiale, le Maroc comme cas pratique on se basant dans nos recherches sur les medias et la presse afin de réaliser en fin de compte un revus permettant l’explication de ce phénomène qui infecte notre ère.
Dans un premier temps notre analyse se basera sur la division du sujet en trois parties :

  • La première partie traite les causes de la crise financière, en donnant des éclaircissements pour bien comprendre son apparition et son évolution ainsi que ses premières origines.
  • La deuxième partie examine les conséquences de cette crise à l’échelle mondiale et on réservera un chapitre tout entier pour mieux connaître ses effets sur l’économie marocaine.
  • La troisième partie résume l’ensemble des solutions proposées par les Etats –Unis, l’Europe et l’Afrique, précisément le cas de Maroc et les mesures qui ont été pris.

Sommaire

Introduction
I Définition de la crise
II Historique des crises financière
A La crise économique de 1929
B Le choc pétrolier de 1973
C L’éclatement de la bulle internet
D La crise financière actuelle
III Intérêt théorique et pratique de la crise financière
IV Problématique
Partie I : Les causes de la crise financière
Chapitre 1 :L’apparition de la crise financière actuelle
Section1 : Eclaircissement sur la crise
A Le « subprime »de quoi s’agit-il ?
B Le phénomène de titrisation
C De la crise immobilière à la crise financière mondiale
Section2 : Les types des causes de la crise
A Les causes théoriques
B La théorie de domaines ; la théorie des jeux et le jeu des casinos
C Les causes militaro-financier
Chapitre2 :L’évolution de la crise financière
Section 1 : Le déclanchement et la propagation de la crise financière dans le monde entier
A Le déclanchement de la crise financière
B Comment elle s’est étendue au monde entier
Section2 : Les étapes les plus vaguent de la crise financière
A La crise financière part des Etats-Unis en août 2007
B Toutes les banques sont touchées à causes de la titrisation
C Les banques se méfient et ne se prêtent plus d’argent
D Faute de liquidités, certaines banques sont asphyxiées dès 2007
E La panique gagne les marchés financiers en 2008
Partie II : Les conséquences de la crise financière actuelle :
Chapitre1 : Les conséquences de la crise financière actuelle pour l’économie mondiale
Section 1 :L’impact de la crise financière sur le monde l’Amérique et ses partenaires économique
Section2 : L’impact de la crise financière et le monde occidentale
A La stabilité de l’économie européenne est-elle menacée ?
a Les conséquences de la crise supbrimes pour la banque et bourses européennes
b Les risques de la bulle immobilière européenne
B Les effets de la crise sur l’économie réelle
a Contraction du crédit et autres mécanismes de transmission de la crise financière à l’économie réelle
b Un fort ralentissement de la croissance mais pas une récession ?
C L’impact de la crise financière sur la zone franc
a Le risque d’affaiblissement du système financier des pays de la zone franc
b Le ralentissement de l’économie réelle : diminution de la demande et des prix des matières premières
c La contraction des flux de capitaux
Section3:L’impact de la crise financière sur l’Afrique
A L’impact sur le système bancaire
B L’impact de la crise financière sur les marchés
a Les effets sur les marchés financiers
b La hausse des « spreads » de dettes souveraines
c La volatilité des marchés de change
d La baisse des prix des matières premières
C Les canaux de transmission à moyen et long terme
a Les flux commerciaux
b Les flux des capitaux
D L’impact sectoriel
a Tourisme
b Secteur minier
c Le textile
d Autres secteurs
Chapitre 2 : Les conséquences de la crise financière pour le Maroc
Section 1 : Les menaces de la crise financière pour le Maroc
A Le Maroc face à la crise financière mondiale
B Développement potentiels de la crise au Maroc
a Des canaux de transmission de la crise toujours opérant
b Risque d’assèchement des réserves en devises
c Essoufflement probable de la dynamique économique intérieure
d Risque de progression du chômage et de la pauvreté
e Risque de fragilisation du secteur financier
f Des finances publiques mises à l’épreuve
C Le Maroc va plus souffrir des dégâts collatéraux
D Les secteurs les plus touchés au Maroc
Section2 : Les opportunités de la crise financière pour le Maroc
Partie III :Les solutions et les mesures anti-crises
Chapitre1 : Les solutions proposées par l’Etats-Unis et l’Europe
Section 1 : Les solutions proposées par les Etats-Unis et l’Europe
A Cinq clés pour mettre fin à la crise financière
B La résorption de la crise financière et les mesures envisagées pour en éviter le retour
C Plan de relance économique des États-Unis de 2009
Section2 :Les solutions proposées par l’Europe
Chapitre2 : Les solutions adaptées par l’Afrique
Section1 :Les voies de sortie de la crise
A Mesures prises par les pays d’Afrique
B Action internationale
Section2 :Les solutions proposées par le Maroc
A Le Maroc affronte la crise
B la réponse du Maroc à la crise
Conclusion générale

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
La crise financière internationale menaces et contraintes
Université 🏫: Université Moulay Ismaïl - Faculté des Sciences Juridiques
Auteur·trice·s 🎓:
B. Zineb & H.Loubna & H.Aicha

B. Zineb & H.Loubna & H.Aicha
Année de soutenance 📅: Mémoire de licence en sciences économiques et gestion - 2009-2010
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