Les 7 types de risques financiers et le risque économique

Les 7 types de risques financiers et le risque économique

Université Moulay Ismail
Faculté des Sciences Juridiques

Economiques et Sociales
Option : Eco & Gestion

Mémoire pour l’obtention de la licence en Sciences Economiques et Gestion
Sous le thème :

La gestion du risque financier :
Aspects économiques & modèles mathématiques

Encadré par :
Mr. Mustapha SERHANI

Préparé par :
Ahmed E. & Adil E. & Abdellah S.

Année universitaire :
2008/2009

Introduction générale

D’une façon générale le risque est un danger éventuel plus ou moins prévisible, inhérent à une situation ou à une activité.

En droit c’est l’éventualité d’un événement future, incertain ou d’un terme indéterminé, ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la perte d’un objet ou tout autre dommage.

En finance le risque signifie la perte de l’argent suite à une opération financière (sur actif financier), ainsi il tient à la présence d’une dette dans la structure de financement de l’entreprise.

En outre, le risque économique est un risque spécifique à une entreprise endettée, et dans une de ses formes externe, il désignerait par exemple le cas d’une entreprise dont l’excédent brut d’exploitation est pourtant positif mais il existe des charges financières dues à l’endettement qui sont plus importantes et provoquant a définitive une perte.

Dans ce travail nous avons fait une synthèse de tous les types des risques ainsi que les stratégies employées pour les gérer.

Dans cette optique un diagnostique à été fait permettant de dégager les principales causes des risques, à savoir :

  • L’auto-couverture
  • La fixation immédiate du prix ou du taux futur : le terme
  • L’assurance
  • La cession immédiate de l’actif ou du passif porteur du risque.

D’autre part notre attention a été focalisée sur les outils mathématiques utilisés pour gérer les risques. Ainsi, nous avons exploré les principales techniques utilisées et les modèles classiques qui ont été avancés pour les modéliser et les gérer.

Notre mémoire est organisé comme suit : dans le chapitre (1), nous avons introduit d’une part la définition de chaque risque, et d’autre part la présentation des types des risques financiers (du taux, de contrepartie, de liquidité.…).

Dans le chapitre (2), nous avons étudié les stratégies développées pour mieux gérer les risques financiers, après avoir fait un diagnostic de chaque risque à part.

Le troisième chapitre a été consacre, à l’étude détaillée des crises liées aux risques financiers (les causes et les conséquences), ce qui a permet de connaître la finalité de la gestion des crises financières.

Finalement dans le dernier chapitre nous avons fait un survole des principales techniques mathématiques et modèle utilisés dans le domaine des finance et particulièrement dans la gestion du risque.

La démarche du diagnostique financier

  • Le développement de financement par émission des titres qui entraîne par conséquent, une diminution du rôle des crédits bancaires intermédiaires.
  • Le caractère complexe ou hybride des nouveaux titres correspondant aux valeurs mobilières composées et qui provient à leur nature qui s’apparente aux fonds propre et des capitaux d’emprunt.

En effet, certains auteurs n’ont pas manqué de faire remarquer qu’il en résultent une évolution important dans le rôle du financier dans la conception traditionnelle, le rôle du financier est de financer et de procurer des capitaux à l’entreprise, en temps utile au moindre coût et correspond aux besoin à court terme de l’entreprise.

Dans la conception nouvelle, le financier n’est plus seulement un demandeur de capitaux, mais il devient avant tout un vendeur des titres; son objectif prioritaire est alors « la maximisation de la valeur de ces titres sur le marché. »

Ensuite lorsque l’entreprise, pour se financer; à recours à des dettes, elle est obligée de payer des frais financiers correspondant au coût d’endettement, ces frais peuvent être assimilés à des coûts fixes. La présence de ces coûts fixes peut entraîner un effet de levier, qualifier lui aussi d’effet de levier financier.

2) La naissance du risque

En effet le risque prend sa rive de l’impact et de l’endettement sur la rentabilité et le risque de l’entreprise.

Il faut ensuit dire que c’est un risque qu’est lié à la structure du capital de l’entreprise. et pour la mesurer, il faut procéder à l’aide du levier financier qui reflète l’incidence, qui peut être positive ou négative ou nulle de l’endettement de l’entreprise sur la rentabilité de ces capitaux propres après distinction entre rentabilité économique et rentabilité financière.

Dans ce chapitre nous commençons par la définition du risque financier et le risque d’exploitation ou économique, et puis nous mettons l’accent sur les conséquences de chacun.

Tables des matières

Introduction générale
Chapitre I : le risque en finance
I- Définitions
I-1 Définition : risque financier et économique
I-2 Types
A- le risque de change
B- .. de contrepartie
C-.. de taux d’intérêt
D- .. de liquidité
E – .. de faillite
F- domains pays
G- domains politique
II : Causes et mesure des risques
II-1 Causes de risque de marché
II-2 Les positions de marché de l’entreprise
II-3 Les mesures des autres risques financiers de l’entreprise
Chapitre II : les strategies pour la gestion du risque
Section 1 : Le diagnostic des risques
A- Le diagnostic du risque d’exploitation
$1- Analyse du point mort
1_calcul du point mort
2_ la formule du point mort
3 _ limites et intérêts du point mort
$2_ Le levier d’exploitation :
1/ notion du levier d’exploitation :
2/ le coefficient du levier d’exploitation :
3/ relation entre le coefficient du levier d’exploitation, les coûts fixes et les coûts variable et le chiffre d’affaire
Section 2 : diagnostic du risque financier
§1 : effet de levier financier : rentabilité financier et endettement
1_ notion du levier financier :
2_ mise en équation du levier financier :
$2 : solvabilité de l’entreprise
1- analyse de l’endettement
a- le taux de l’endettement
b- autres ratios de structure financière
c-la capacité de remboursement
2-importance des charges financières
$3 : analyse de la liquidité :
1 – notion de liquidite
2 – les ratios de liquidité :
3- autres mesures de liquidités
B – diagnostic du risque de faillite
1 – les outils d’analyse :
a- le fonds de roulement et le besoin de fonds de roulement :
Section 3 : Les differents strategies pour la gestion du risque financier
I – L’auto- couverture
A-le risque de change
1- le marché interbancaire au comptant et la gestion du risque de change (G.R.C.)
2- le marché interbancaire à terme et la G.R.C.
3-le marché des contrats à terme de devises et la G.R.C.
4- le marché de swaps de devises et la G.R.C.
5 – le marché des options de devises et la G.R.C.
B- le risque de liquidité
C- le risque du taux d’intérêt
§1 : la couverture par contrat à terme ferme
A- le principe des opérations à terme ferme
1) le risque de fluctuation des cours pour un actif physique
2) fluctuation des cours des actifs financiers et risque de taux d’intérêt
3) les opérations de couverture contre une housse des taux
4) les opérations de couverture contre une baisse des taux
B- la relation entres les cours à terme et les cours au comptant
C- les modalités de la couverture contre le risque
§2- la couverture par contrats conditionnels
§3- les différents types de marché à terme
§4 : les contrats à terme ferme
A – les contrats à terme ferme des marchés de gré à gré
1- le terme à terme
2- le forward rate agreement
3- le swap de taux d’intérêt
B- les contrats à terme ferme sur le MATIF
1- le contrat PIBOR 3 Mois
2- le contrat sur l’emprunt notionnel
§5- les contrats conditionnels
A-les contrats conditionnels sur les marchés de gré à gré
1/ l’option sur FRA
2/ les caps, floors et collars
3/ les swaptions
B-les contrats conditionnels sur le MATIF
II- La fixation immédiate du prix ou du taux futur : le terme
III- L’assurance
a- les options de change
b- les options sur taux d’intérêt
c- les lignes de crédits confirmés
d- l’assurance crédit
e- les dérivés de crédit
f- l’assurance risque politique
IV- La cession immédiate de l’actif ou passif porteur du risque
Section 3 : Cas du risque de credit
A- LA méthodologie d’analyse des risque
1- le diagnostic financier
a- analyse en tendance
b- analyse comparative
2- le dossier d’analyse
3- la procédure de décision
B- les procédures de partage du risque et de contrôle
1- partage du risque et pool bancaire
2-les procédures de contrôle
3-analyse de la relation banques-entreprise
4- les apports de la théorie financière des contrats
Chapitre III : Les crises liées aux risques financiers
Introduction
1- Historique des crises financières
2- La finance et les crises financières
3- La crise financier et crise économique
Compréhension à la crise de « 1929 » et ses conséquences
1-Explication des causes et conséquences de la crise de 1929
2- La crise devient mondiale
b- Autre risques liées aux relations financières
Section 2 : La gestion des crises financières
Chapitre IV : les modèles mathématiques pour gérer le risque financier
Introduction :
Section (1) : Le modèle de l’incertitude sur les taux et risque patrimonial
A-le concept de sensibilité :
1-mise en évidence de la relation entre i et V0
2- expression du phénomène de sensibilité
B- sensibilité et durée de vie
1-la maturité
2- la durée de vie moyenne
3-La « duration »
4- estimation a priori de la sensibilité
5- stratégies d’immunisation et phénomène de convexité
Section (2) : le modèle dynamique de base
1 – marchés de titres
2- arbitrage, prix contingents, et martingales
3-optimalité individuelle
4- équilibre et Pareto- optimalité
5- Evaluation des actifs à l’équilibre
6- arbitrage et mesures marginales équivalentes
7- évaluation des titres redondants
Conclusion générale

Chapitre I :

Le risque en finance

I- Définitions

I-1 Le risque financier et le risque économique

Le risque financier : définition

C’est celui de perdre de l’argent suite à une opération financière(sur un actif financier) ou une opération économique ayant une incidence financière (par exemple une vote à crédit ou en devises étrangère) ainsi il tient à la présence d’une dette dans la structure de financement de l’entreprise, c’est outre le risque économique, le risque spécifique à une entreprise endetté, et dans une de ses forme externe il désignerait, par exemple le cas d’une entreprise dont l’excédent brut d’exploitation est pourtant positif mais dont les charges financières dues à l’endettement sont plus importants et provoquant en définitive une perte avec les mêmes conséquences que ci-dessus.

C’est la conjoncture entre le risque financier et celui de risque économique qui justifie l’addition d’une prime de risque globale au taux d’intérêt pur sans risque.

Le diagnostique de ces types de risque conduit une analyse de levier financier, nous exprimons ensuite, la solvabilité de l’entreprise et sa liquidité.

Définition du risque économique

Dit aussi risque d’exploitation il tient à la variabilité possible pour de multiples raisons dans l’évolution, toujours difficilement prévisible de facteurs de l’environnement tel que la conjoncture, la concurrence, la technologie, le secteur d’activité etc., de la performance d’exploitation de l’entreprise comme par exemple son excèdent brut d’exploitation c’est en d’autres termes le risque d’une entreprise non endettés et dans sa forme externe il désignerait un excédent brut d’exploitation négatif

Donc une perte finale et par conséquent l’absence de dividende et l’appauvrissement des fonds propres.

Pour l’entreprise le risque économique due à l’instabilité du chiffre d’affaire ou rendement dans les premiers mois ou les premières années et qui ne permet pas de couvrir les charges fixes d’où une variation des charges entre charges fixes et charges variable.

I-2 Les 7 types des risques financiers

La notion du risque retenue dans le finance est différent, on rencontre dans l’analyse et la gestion financière de nombreux catégories de risque d’abord les principaux types de risque financier sont les suivants :

  1. le risque de change,
  2. de contrepartie,
  3. de taux d’intérêt,
  4. de liquidité,
  5. pays,
  6. de faillite et
  7. politique.

A- Le risque de change

C’est le risque sur les variations des cours des monnaies entre elles, c’est un type sensiblement lié au facteur temps. D’autres façons, le risque de change trouve son origine dans les déséquilibres du marché des changes.

Si ce dernier était en permanence en équilibre.

Les entreprises pourraient se satisfaire d’une gestion passive et se contenter de subir le risque, l’existence de déséquilibre justifie une gestion active du risque de change qui consiste à se protéger contre le risque défavorable tout en profitant éventuellement de l’évolution favorable (voir les stratégies de gestion dans le CH 2)

B- Le risque de contrepartie

C’est le risque que la partie avec laquelle un contrat a été conclu ne tienne pas ses engagements (livraison, paiement ; remboursement etc.) pour une banque, c’est le risque que ses clients soient dans l’incapacité de rembourser leurs emprunt ou qu’une autre banque avec laquelle des opérations encours (correspondant bancaire) est défaillants.

C- Le risque de taux d’intérêt

Dite aussi le risque des perts-emprunts, c’est celui que les taux des crédits évoluent défavorablement, ainsi un emprunteur à taux variable subit un risque de taux lorsque les taux augmentent car il doit payer plus cher, à l’inverse un préteur subit un risque lorsque les taux baissent car il perd des revenus.

Pour une banque, c’est le risque que l’évolution des taux du marché conduit à un coût de rémunération. Des dépôts supérieurs aux gains générés par les intérêts des prêts accordés.

L’entreprise représente un portefeuille d’actif dont la contrepartie est constituée par un ensemble des titres financiers, titre de capital ou de créance.

Le risque de taux d’intérêt d’une entreprise naît des variations de la valeur du marché des capitaux propres dues aux fluctuations non anticipées des taux d’intérêt.

Cette définition très générale appelle trois remarques :

  1. L’incidence du risque peut être favorable ou défavorable même si le plus souvent on prête attention qu’au second aspect.

Une gestion efficace du risque de taux d’intérêt vise à couvrir l’entreprise contre les effets défavorables tout en permettant de bénéficier des effets favorables.

  1. Le risque de taux d’une entreprise s’appréhende à partir de la somme des variations de valeur des actifs et des engagements reçus engendrés par les fluctuations des taux d’intérêt diminué de celle des dettes et engagements donnés.
  2. Variation de la valeur d’actif (va) = variation de la v.a (actifs + engagement reçus – variation de la v.a (dettes + engagements donnés)

Cette mesure qui résulte directement de la règle d’additivité des v.a montre que le risque de taux est attaché non seulement aux actifs et dettes figurant en bilan, mais également aux engagements par l’entreprise qui conditionne les flux futures de trésorerie.

La notion d’engagement doit être prise au sens large pour inclure les décisions futures projetés par l’entreprise.

  • Le prix d’un actif étant égal à la v.a des flux. Le risque de taux peut s’appréhender indifféremment en terme de valeur (de pris) ou de taux : si le taux augmente, le prix baisse et inversement :
  • Le risque de taux naît d’une variation potentielle de la valeur d’un actif de dette ou d’un engagement, associé aux fluctuations des taux d’intérêt existante il y a risque car la valeur obtenue au terme d’un horizon donné peut différer de la valeur anticipée, autrement dit il y a risque de prix, car le prix des actifs ou des titres financiers peuvent s’écarter des prix anticipés.
  • En terme de taux, il y risque pour un investisseur lorsque le taux de rentabilité obtenue de l’investissement peut différer du taux anticipé de façon symétrique, pour un financement.

Le risque existe si le coût réalisé peut s’écarter du coût anticipé.

D) Le risque de liquidité

C’est le risque sur la facilité à acheter ou à revendre un actif.

Si un marché n’est pas liquide, vous risquez de ne pas trouver d’acheteur quand vous le voulez ou de ne pas trouver de vendeur quand vous en avez absolument besoin, c’est un risque lié à la nature du sous-jacent(de la marchandise) mais aussi à la crédibilité de l’acheteur-vendeur.

En effet, il est facile d’acheter ou de vendre un produit courant à une contrepartie de confiance, mais plus difficile avec un produit très spécialisé, le risque de contrepartie pour les éventuels fournisseurs/ clients, les dissoudent de traiter.

L’acheteur/vendeur est en risque d’approvisionnement; en risque de « liquidité » pour une banque, c’est le risque de se trouver dans l’incapacité de faire face à un retrait massif des dépôts par les clients.

Si ce risque est susceptible de s’étendre de proche en proche entre les banques « effet domino », notamment du fait, soit de l’assèchement des financements interbancaires, soit du contagions psychologiques entre déposants, on parle de risque systémique.

E) Le risque pays

Si un pays connaît une crise très grave (guerre, révolution; faillite en cascade etc.) alors même les entreprise « de confiances » malgré leur crédibilité vont se trouver en difficulté.

C’est un risque de contrepartie lié à l’environnement de la contrepartie.

F) Le risque de faillite

Ce type dit aussi risque d’illiquidité ou de défaillance c’est un risque qui nous permet de s’intéresser à la santé financière de l’entreprise, c’est-à-dire à la solidité de ses structures financières, en portant un jugement sur sa solvabilité, sa liquidité et son aptitude à faire face aux risques.

Dans le langage courant, il faut distinguer entre deux types de solvabilité :

  • Solvabilité immédiate, qui est le fait d’être capable de payer ces dettes lorsque celles-ci sont exigibles.
  • Solvabilité globale ou à long terme, qui est le fait de disposer d’un actif dont la valeur est supérieure au montant des dettes.

Mais comment appréhender son risque de défaillance ?

On peut, en premier lieu, effectuer l’étude des masses du bilan et de leur structure. On procède alors à ce que l’on appelle une « analyse du bilan » qui sera examiné en premier lieu.

Cette analyse du bilan peut être complétée par l’étude de l’évolution des masses du bilan, et par l’examen des nouveaux emplois et des nouvelles ressources qui apparaissent dans le tableau de financement et leurs interprétations.

D’après « Finance et stratégie », Bath Laurent
D’après « finance d’entreprise » de PIERRE VERNIAMMEN, édition 1984, p 38
Dit aussi « insuffisant brut d’exploitation s’il est négatif c’est-à-dire que le solde après le valeur ajouté plus les subventions d’exploitations diminué les impôts et taxes et les charges de personnel devient négatif »édition 2001, p 96
D’après « Finance » de LEVASSEUR. MICHEL
D’après « La gestion financière » de GERARD. CHARREAUX. Edition 1996, p 193
D’après un Mémoire sous le thème « risque et décision de financement », édition 1993, p 150
D’après « Finance et stratégie » de BATHET ARTUS PATRICK.
Crédit, importance, C-à-d une partie du tableau de financement de l’entreprise qui permet de calculer le fond de roulement fonctionnel et le besoin de financement global.

G) Le risque politique

Il résulte des évènements, des décisions et des actions d’ordre politique ou administratif, national ou international pouvant entraîner des pertes pour l’entreprise importatrice. Travaillant ou investissant à l’étranger.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
La gestion du risque financier: aspects économiques & modèles mathématiques
Université 🏫: Université Moulay Ismail - Option : Economie & Gestion
Auteur·trice·s 🎓:
 Ahmed E. & Adil E. & Abdellah S.

Ahmed E. & Adil E. & Abdellah S.
Année de soutenance 📅: Economiques et Sociales - 2008/2009
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